Au Togo, l’atelier régional d’apprentissage et de capitalisation sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) s’est ouvert ce mardi 04 juin 2024 à Lomé. Sous l’égide du ministère en charge du Commerce et de la Consommation Locale, l’évènement a pour objectif de partager les résultats, les défis et les perspectives de ce projet continental.
Les travaux réunissent, cette semaine, plusieurs délégations d’experts et de représentants des ministères du commerce de nombreux pays de la sous-région et d’ailleurs (comme le Togo, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal), pour échanger dans le cadre du projet régional conjoint d’appui à l’opérationnalisation de la ZLECAF. Le but est de faire le point sur cette initiative d’accompagnement, pilotée par la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) dans différents pays, comme l’indique le ministère du commerce.
« Le projet a enregistré un succès retentissant qu’il convient de partager afin d’appréhender les meilleures pratiques et d’étendre l’initiative à d’autres pays », a déclaré Ngoné Diop, Directrice du Bureau de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, les deux jours de ces travaux sont mis à profit « pour partager les résultats enregistrés, les défis et les perspectives, constituant ainsi une plateforme précieuse de peer learning et de renforcement du partenariat entre les différents pays de mise en œuvre du projet et partant, le partenariat Sud-Sud aux fins de maximiser les synergies déjà créées », ajoute-t-on.
Selon les prévisions de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la mise en œuvre complète de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pourrait considérablement augmenter le commerce intra-africain d’ici 2045.
Ainsi, « une mise en œuvre complète de l’Accord devrait accroître, à l’horizon 2045, le commerce intra-Afrique de 34,6% avec 53,6% du commerce agroalimentaire, 37,6% dans le commerce des services, 36,3% dans l’industrie et 19,3% dans le commerce des produits énergétiques et miniers », selon la Commission.
Dans cette optique, pour les divers pays comme le Togo, il s’agira de se préparer au mieux afin de profiter des nouvelles opportunités. Ceci passera par une mise en œuvre efficace de stratégies nationales et régionales adéquates.