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Législatives au Togo: des observateurs et partis d’opposition dénoncent des incidents localisés

Election Togo

People line up to cast their ballots in Lome July 25, 2013. Togolese are going to the polls today to vote and choose a new legislative assembly in long-delayed parliamentary elections in the country. REUTERS/Noel Kokou Tadegnon (TOGO - Tags: POLITICS ELECTIONS)

Alors que tous les regards sont rivés sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en attente des résultats du double scrutin du lundi 29 avril 2024, des observateurs déployés sur le terrain ainsi que certains partis d’opposition signalent des incidents localisés.

Des observateurs accrédités tels que le CACIT ou la Ligue togolaise des droits de l’homme ont recensé plusieurs incidents tout au long de la journée. Ils mentionnent des électeurs absents des listes, des représentants de partis politiques empêchés d’accéder aux procès-verbaux dans certains bureaux, et dans d’autres, des logos de partis manquants sur des bulletins de vote. Bien que ces incidents soient localisés, ils sont jugés significatifs par Maître Claude Amegan, président du CACIT, qui estime nécessaire de les signaler.

Parallèlement, plusieurs partis d’opposition dénoncent également des incidents, comme le Front Citoyen Togo Debout qui rapporte des cas de bourrage d’urnes et d’expulsion forcée de représentants des partis d’opposition dans certains bureaux de vote.

Cependant, le gouvernement, par le biais du ministre Gilbert Bawara, insiste sur le bon déroulement du scrutin. Il souligne que toute allégation d’incident doit être corroborée par des témoins capables de rapporter leurs observations aux commissions électorales, afin que les mesures appropriées soient prises.

Pour rappel,  un peu plus de 4 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour choisir 113 députés, et pour la première fois 179 conseillers régionaux. Ce double scrutin se tenait dans un contexte de changement constitutionnel controversé qui fait passer le pays à un régime parlementaire et supprime donc l’élection présidentielle.

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