L’annonce d’une initiative conjointe entre Donald Trump et Vladimir Poutine pour des négociations « immédiates » sur le conflit en Ukraine suscite des interrogations, mais Washington assure qu’il ne s’agit en aucun cas d’une trahison envers Kiev.
« Il n’y a pas de trahison », a déclaré jeudi Pete Hegseth, secrétaire américain à la Défense, depuis le siège de l’OTAN à Bruxelles. Il a insisté sur la volonté des États-Unis et de la communauté internationale de favoriser une « paix négociée », alors que les combats continuent de faire rage en Ukraine.
Cette prise de position intervient alors que les membres de l’Alliance atlantique se réunissent pour évoquer la situation en Europe de l’Est. Plusieurs alliés s’interrogent sur les intentions réelles de Donald Trump, connu pour ses prises de position controversées sur l’OTAN et son approche diplomatique vis-à-vis de Moscou.
Si cette annonce marque un tournant dans la gestion du conflit, elle ne fait pas l’unanimité. Certains observateurs craignent qu’un dialogue direct entre Washington et Moscou ne se fasse au détriment des intérêts ukrainiens. De son côté, Kiev attend des précisions sur la portée et les conditions de ces négociations, alors qu’elle réclame un soutien militaire accru face à l’invasion russe.
