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Dans la région des Savanes, toujours placée sous état d’urgence sécuritaire, les autorités réitèrent l’importance du respect strict des mesures en vigueur. Le gouverneur de la région, Affoh Atcha-Dedji, a adressé une note aux préfets et maires, mercredi 26 février, rappelant la nécessité d’appliquer ces restrictions sans relâche.
Malgré la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire par l’Assemblée nationale en mars 2024 pour une durée de douze mois, un certain relâchement a été constaté. Le gouverneur a insisté sur le respect scrupuleux des mesures sous peine de sanctions. Parmi celles-ci figurent l’interdiction des mariages, des veillées funèbres et des prières après 20 heures dans les lieux de culte, ainsi que la limitation des appels de muezzins aux grandes mosquées de quartier.
La région des Savanes fait face à des menaces persistantes, notamment des incursions djihadistes sporadiques à la frontière avec le Burkina Faso et dans la bande sahélienne.
Pour le gouvernement, cette zone demeure une priorité en matière de stabilisation, de lutte contre l’extrémisme violent et de soutien aux populations vulnérables.