Alors que la campagne pour les élections sénatoriales du 15 février 2025 touche à sa fin, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a lancé un avertissement aux médias togolais concernant le strict respect des règles de couverture médiatique pendant cette période électorale sensible.
Dans un communiqué signé par son président, Pitalounani Telou, l’institution rappelle qu’à compter du vendredi 14 février à minuit, la période de silence électoral entre en vigueur. À partir de ce moment, toute diffusion ou publication de contenus liés à la campagne électorale sera formellement interdite jusqu’à la clôture des bureaux de vote le samedi 15 février. Cette mesure vise à garantir un climat serein et impartial durant le scrutin.
Une communication encadrée et des sanctions prévues
Toutefois, la HAAC précise que les médias restent autorisés à relayer des informations sur l’organisation du vote, à condition qu’elles proviennent exclusivement des sources officielles, notamment la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et les ministères compétents. Toute information non vérifiée ou issue de sources non autorisées est strictement interdite.
Autre consigne importante : la publication anticipée des résultats électoraux avant leur proclamation officielle par la CENI est prohibée. L’objectif est d’éviter la diffusion de rumeurs et de fausses informations qui pourraient perturber le bon déroulement du processus électoral.
Des sanctions en cas de non-respect
Le président de la HAAC, Pitalounani Telou, a mis en garde les médias contre toute violation de ces règles, rappelant que des sanctions sévères sont prévues par la réglementation en vigueur. L’institution se montre déterminée à faire respecter l’éthique et la rigueur journalistique dans la couverture de ce scrutin.
À quelques heures de la fin de la campagne, cet appel à la responsabilité des médias traduit la volonté des autorités de préserver la transparence et la crédibilité du processus électoral.
