Les discussions se poursuivent autour du projet de construction de 20 000 logements à coûts abordables à Kpomé. Depuis le jeudi 30 janvier 2025, les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre examinent les aspects techniques afin d’aboutir à un document final validé à l’issue de la rencontre prévue le vendredi 31 janvier.
L’objectif de ces travaux est d’assurer la conformité des options techniques retenues avec les politiques nationales en vigueur, notamment en matière d’énergie, de télécommunications, d’accès à l’eau et d’assainissement. Les participants évaluent ainsi la pertinence des choix techniques et les ajustent si nécessaire pour garantir une meilleure intégration dans le rapport final du consultant en charge de l’étude.
Ce projet repose sur une étude de faisabilité technique réalisée sur le site de Kpomé-Dalavé, financée par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Cette étude prend en compte plusieurs paramètres essentiels à la viabilité du projet, tels que les aspects géotechniques, hydrogéologiques, épidémiologiques, énergétiques et de télécommunications, ainsi que l’approvisionnement en eau potable.
S’étendant sur une superficie de 1 177 hectares dans la préfecture du Zio, à environ 40 kilomètres au nord de Lomé, le projet mobilise plusieurs partenaires financiers. Le gouvernement togolais est en discussion avec le Fonds de solidarité africain (FSA) et la Caisse régionale de refinancement hypothécaire de l’UEMOA (CRRH-UEMOA), qui ont déjà manifesté leur intérêt. De plus, des acteurs majeurs tels que Shelter Afrique et la Société financière internationale (SFI) prévoient chacun de construire 3 000 logements.
Cette initiative vise à répondre à la pression démographique croissante du pays en offrant des infrastructures et des équipements urbains adaptés aux besoins des populations.