L’île emblématique de Santorin, en Grèce, a de nouveau été secouée par un tremblement de terre dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 février. L’intensification de l’activité sismique dans la région pousse les habitants à la vigilance, certains préférant passer la nuit hors de leur domicile par crainte de nouvelles secousses.
Selon l’Institut de géodynamique de l’Observatoire national d’Athènes, un séisme d’une magnitude de 4,2 sur l’échelle de Richter s’est produit à 7h10 locales (5h10 TU). Son épicentre a été localisé dans la zone maritime au nord-ouest de la petite île d’Anafi, à proximité de Santorin. Cette secousse s’inscrit dans une série de mouvements telluriques qui affectent depuis plusieurs jours l’archipel des Cyclades, une région régulièrement soumise à l’activité tectonique de la mer Égée.
Face à ces secousses répétées, une partie de la population, prise d’inquiétude, a préféré quitter son domicile durant la nuit pour s’installer dans son véhicule ou en plein air. Bien que ce tremblement de terre n’ait pas causé de dégâts majeurs ni de victimes, il ravive le spectre du passé sismique de Santorin, île volcanique dont l’histoire est marquée par des phénomènes géologiques puissants.
Les autorités locales surveillent de près l’évolution de la situation. Les sismologues rappellent que la région se situe sur une zone de forte activité tectonique, justifiant une vigilance constante. En attendant, les habitants et touristes de cette destination prisée restent sur le qui-vive, espérant une accalmie dans les jours à venir.
