
Un mois après son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump impose un rythme effréné, enchaînant annonces et décisions controversées. Sa stratégie, inspirée de la doctrine « Flood the zone » de Steve Bannon, consiste à multiplier les actions spectaculaires, rendant toute opposition difficile.
Trump a marqué son retour par des décisions brutales. Il a annoncé de nouveaux droits de douane, temporairement suspendus, et attisé les tensions avec le Canada, le Panama et le Groenland. Son projet de transformer Gaza en station balnéaire et son soutien à la Russie au détriment de l’Ukraine traduisent une rupture profonde avec la diplomatie américaine traditionnelle.
Un démantèlement de l’administration fédérale
Sur le plan intérieur, il a gelé 3 000 milliards de dollars de financements publics et orchestré des licenciements massifs dans la fonction publique, jugée trop bureaucratique. De nombreux services essentiels, comme l’application du droit du travail, se retrouvent paralysés, provoquant la stupeur des fonctionnaires.
Malgré l’ampleur des changements, l’opposition peine à réagir. Les manifestations restent limitées, et les démocrates peinent à faire entendre leur voix. Du côté de ses électeurs, la satisfaction domine. Certains saluent la fin de l’aide au développement, tandis que d’autres, comme Ted, doutent de l’efficacité des taxes douanières. Danielle, une électrice, s’inquiète de la rapidité des réformes et des coupes budgétaires dans les aides sociales.
Trump imprime donc sa marque à une vitesse inédite. Reste à voir si cette frénésie législative tiendra sans provoquer de contestations majeures.