Le président américain Donald Trump s’apprête à signer un décret faisant de l’anglais la langue officielle des États-Unis, une mesure visant à « promouvoir l’unité nationale », selon une source proche de la Maison-Blanche. Cette décision, qui marque un tournant symbolique, intervient dans un contexte où les questions identitaires et linguistiques sont au cœur du débat public.
« Il était plus que temps que l’anglais soit reconnu comme la langue officielle des États-Unis », a déclaré un responsable de l’administration sous couvert d’anonymat. Si l’anglais est de facto la langue dominante du pays, aucune loi fédérale ne l’avait jusqu’ici consacrée obligatoirement. Ce décret entend combler ce vide juridique et renforcer l’usage exclusif de l’anglais dans l’administration et les services publics.
La mesure suscite déjà des réactions contrastées. Ses partisans estiment qu’elle favorisera l’intégration et la cohésion nationale en établissant une norme linguistique commune. « Parler une langue unique facilite les échanges et renforce le sentiment d’appartenance », plaide un élu républicain. À l’inverse, les opposants dénoncent une atteinte à la diversité culturelle et une marginalisation des millions de citoyens hispanophones et allophones.
Les États-Unis, pays d’immigration par excellence, comptent une multitude de langues parlées au quotidien, dont l’espagnol, qui est le deuxième idiome le plus utilisé. Plusieurs États, notamment en Californie et au Texas, disposent déjà de politiques multilingues pour faciliter l’accès aux services publics.
Reste à savoir quelles seront les implications concrètes de ce décret et si des recours juridiques contesteront sa légitimité. En attendant, cette décision s’inscrit dans la continuité des politiques nationalistes prônées par Donald Trump et risque d’alimenter les tensions dans une politique climatique déjà polarisée.
