L’Union nationale des transporteurs routiers (UNATROT) a décidé d’agir face aux problèmes liés aux portiques routiers installés sur les principaux axes. Conçus pour réguler le transport des poids lourds et protéger les infrastructures routières, ces dispositifs font aujourd’hui l’objet d’une vive controverse en raison de leur non-conformité à certaines normes essentielles.
Richard Dansrou, secrétaire général de l’UNATROT, a pointé du doigt des incohérences majeures entre les hauteurs annoncées et les dimensions réelles des portiques, ce qui perturbe considérablement l’activité des transporteurs. « Ces disparités représentent une entrave sérieuse à la sécurité des voyages et au bon déroulement de nos activités », a-t-il affirmé.
Par exemple, alors que la hauteur standard des portiques en zones urbaines est fixée à 5,5 mètres, certains, comme celui de Hillacondji à la frontière entre le Togo et le Bénin, ne dépassent que 4,5 mètres. Une différence qualifiée d’« incompréhensible » par les routiers, qui dénoncent des manœuvres périlleuses et des retards coûteux pour contourner ces installations inadéquates.
Bien que ces portiques aient été installés dans le cadre des initiatives gouvernementales visant à limiter les surcharges routières, l’UNATROT estime qu’ils doivent être repensés en collaboration avec les acteurs du secteur. En réponse à ces préoccupations, une mission d’inspection conjointe, composée d’experts techniques et de représentants des transporteurs, sera prochainement déployée. Cette démarche vise à vérifier la conformité des portiques, identifier les problèmes et proposer des ajustements concrets.
Les transporteurs placent de grands espoirs dans cette mission, espérant qu’elle aboutira à des solutions durables et adaptées.