Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque armée a visé le palais présidentiel tchadien, faisant au moins 19 morts. Les assaillants, lourdement armés, ont été repoussés par les forces de sécurité après une confrontation violente.
Selon le ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, l’attaque a été rapidement neutralisée. « La situation est totalement maîtrisée », a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Le bilan fait état de 18 assaillants tués et d’un membre des forces de sécurité. Six autres assaillants ont été blessés au cours de l’opération.
Le commando, composé de 24 individus, a tenté d’infiltrer le palais présidentiel mais a été confronté à une forte résistance des forces de défense et de sécurité. « Ces individus étaient armés de coupe-coupe et de couteaux », a précisé le ministre Koulamallah.
Les autorités tchadiennes ont immédiatement ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de cette attaque et identifier les éventuels instigateurs. « Des investigations sont en cours pour établir les responsabilités et comprendre les motivations des assaillants », a ajouté le ministre.
Cet incident met en lumière la fragilité persistante de la sécurité au Tchad, un pays confronté depuis plusieurs années à des attaques répétées de groupes armés. Bien que le gouvernement ait affirmé avoir contenu la menace, des questions demeurent quant aux motivations des assaillants et à la capacité des forces de sécurité à prévenir de telles incursions à l’avenir.