Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a procédé à un remaniement de son gouvernement, marquant une étape clé dans la préparation des élections prévues en août 2025. Cette réorganisation a entraîné une augmentation de la composition ministérielle, passant de 31 à 35 membres.
Raymond Ndong Sima conserve son poste de Premier ministre, garantissant une stabilité à la tête de l’exécutif. Bien que la majorité des ministres sortants aient été maintenus, des ajustements stratégiques ont été opérés pour renforcer certains secteurs clés.
Mark Alexandre Doumba succède à Mays Mouissi au ministère de l’Économie et des Participations, tandis que ce dernier prend désormais en charge le portefeuille de l’Environnement et du Climat, témoignant de l’importance croissante accordée aux enjeux environnementaux. Séraphin Akure-Davain, ancien opposant à Ali Bongo, devient porte-parole du gouvernement, apportant une nouvelle dynamique à la communication officielle.
Lubin Ntoutoume, ancien bâtonnier du barreau du Gabon, est nommé ministre de l’Industrie. Lors de son entrée en fonction, il a souligné l’importance du secteur industriel pour diversifier l’économie nationale. Parmi les départs notables, Loïc Ndinga Moudouma (Transports), Ndoume Essingone (Enseignement supérieur) et André Jacques Augand (Jeunesse et Sports) quittent leurs fonctions.
Une équipe plus diversifiée et paritaire
Le nouveau gouvernement compte désormais 11 femmes, contre 9 précédemment, illustrant une volonté d’accroître la parité et de rééquilibrer les genres au sein de l’exécutif. Avec 25 hommes au lieu de 26 auparavant, cette nouvelle équipe reflète un engagement envers une meilleure représentation.
En route vers les élections de 2025
À sept mois des élections présidentielles, législatives et locales, Brice Clotaire Oligui Nguema prépare le terrain avec une équipe renouvelée et diversifiée. « Nous devons aborder ces élections avec une équipe solide et compétente », a-t-il affirmé. La Constitution adoptée par référendum en novembre dernier lui permet de briguer un nouveau mandat, bien que les candidats à la présidentielle ne soient pas encore officiellement annoncés.
Ce remaniement s’inscrit dans une stratégie visant à consolider le pouvoir en place tout en garantissant la stabilité et une gestion efficace des affaires publiques à l’approche de ce rendez-vous électoral majeur.