La polémique arbitrale enflamme une nouvelle fois le football espagnol. Depuis plusieurs saisons, le Real Madrid accuse ouvertement l’arbitrage d’être défavorable à ses intérêts. Ces tensions, exacerbées par l’affaire Negreira, ont atteint un nouveau sommet avec les récentes déclarations de Florentino Pérez.
Le président merengue a en effet plaidé pour l’arrivée d’arbitres étrangers en Liga, estimant que les sifflets espagnols portent préjudice à son club. Cette proposition, relayée par le nouveau président de la Fédération espagnole, Rafael Louzán, a suscité de vives réactions dans le monde du football.
La demande de Florentino Pérez soulève de nombreuses questions sur la crédibilité de l’arbitrage espagnol. Si le président madrilène estime que les arbitres de son pays sont incapables d’assurer l’équité des compétitions, cela met en doute la qualité de la formation et de l’intégrité des hommes en noir.
Une réforme improbable
Il est peu probable que la Fédération espagnole accède à la demande du Real Madrid. Faire appel à des arbitres étrangers représenterait une révolution dans l’organisation du football espagnol et pourrait susciter de vives résistances. De plus, cela ne garantirait pas l’élimination de toute subjectivité dans l’arbitrage.
La polémique arbitrale risque de perdurer tant que le Real Madrid continuera d’accuser ouvertement les arbitres. Cette situation est néfaste pour l’image du football espagnol et pourrait avoir des répercussions sur la crédibilité des compétitions nationales.
