Le 23 janvier 2025, trois jours après l’investiture de Donald Trump pour son deuxième mandat, les premières opérations de masse visant à expulser des migrants sans papiers ont été lancées, rapporte RFI.
Ces raids, menés par l’agence ICE (Immigration and Customs Enforcement), se déroulent à Boston et Chicago, deux « villes sanctuaires » connues pour leur refus de coopération avec les autorités fédérales sur les questions migratoires.
Les actions ciblées par l’ICE ont principalement visé des migrants condamnés pour des actes de violence grave. Selon la Maison Blanche, près de 538 migrants illégaux ont été arrêtés et plusieurs centaines expulsés lors de cette opération. La porte-parole de la présidence, Karoline Leavitt, a souligné que ces mesures avaient pour but de garantir la sécurité des citoyens américains.
Un autre aspect controversé de la politique migratoire de Donald Trump, la remise en cause du droit du sol, a été suspendue par un juge fédéral de Seattle, estimant que cette décision allait à l’encontre du 14e amendement de la Constitution. Cette mesure, qui pourrait modifier profondément le système d’acquisition de la nationalité américaine, fait face à une forte opposition judiciaire et politique.
Malgré les critiques, ces initiatives ont donné la détermination de Donald Trump à tenir ses promesses de campagne et à satisfaire un parti de son électorat en adoptant une ligne dure sur l’immigration.
