Le président élu Donald Trump a précisé, vendredi 27 décembre, une requête à la Cour suprême des États-Unis pour suspendre une loi qui pourrait conduire à l’interdiction de TikTok sur le territoire américain.
La législation en question exige la vente de la maison mère chinoise de la plateforme, une mesure qui suscite de nombreuses controverses. Dans une lettre rédigée par ses avocats, M. Trump s’oppose à la mise en œuvre de cette loi « à ce stade » et affirme vouloir résoudre le dossier une fois revenu à la Maison-Blanche. « Le président Trump est le seul à posséder l’expertise nécessaire pour conclure des accords, le mandat des urnes, et la volonté politique pour négocier une solution afin de sauver la plateforme tout en répondant aux préoccupations de sécurité nationale exprimées par l’État » , peut-on
La Cour suprême, qui a accepté mi-décembre d’examiner la constitutionnalité de cette législation, pourrait jouer un rôle clé dans l’avenir de TikTok aux États-Unis. Les débats se concentrent sur l’équilibre entre la protection des libertés individuelles et les préoccupations de sécurité nationale. Les partisans de la loi affirment que TikTok représente une menace, tandis que ses détracteurs dénoncent une mesure disproportionnée qui pourrait restreindre l’accès à une plateforme utilisée par des millions d’Américains.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, particulièrement dans le domaine technologique. Depuis plusieurs années, Washington accuse Pékin d’utiliser des entreprises comme TikTok pour collecter des données sensibles ou mener des activités d’espionnage. TikTok, de son côté, a toujours démenti ces accusations, affirmant qu’il n’a jamais partagé d’informations avec le gouvernement chinois et qu’il pré