Lors de la 13ᵉ journée de Premier League, un geste du défenseur international anglais Marc Guéhi, joueur de Crystal Palace, a fait polémique. À l’occasion de la campagne annuelle de soutien à la communauté LGBTQ+ organisée par la ligue anglaise, tous les capitaines arboraient des brassards aux couleurs de l’arc-en-ciel. Guéhi a cependant ajouté une inscription personnelle sur son brassard : « I Love Jesus » , en référence à sa foi chrétienne.
Ce geste pourrait entraîner des conséquences disciplinaires pour le joueur. Selon les règles établies par la Fédération anglaise (FA), les slogans politiques, religieux ou personnels sont strictement interdits sur les équipements des joueurs, même dans le cadre d’initiatives promouvant des valeurs comme le respect ou l’intégrité. Bien que les couleurs arc-en-ciel soient permises en tant que symbole de diversité et d’inclusion, l’ajout d’un message religieux pourrait être interprété comme une violation de ces règles.
L’action de Marc Guéhi a engendré des débats dans le monde du football et au-delà. Certains estiment que ce geste reflète simplement ses convictions personnelles et son droit à la liberté d’expression. D’autres, en revanche, considèrent que son initiative détourne l’objectif de la campagne, qui visait à soutenir la communauté LGBTQ+.
Ce n’est pas la première fois qu’un joueur exprime des réticences ou adopte une position personnelle en lien avec la campagne. Sam Morsy, capitaine d’Ipswich Town et pratiquant musulman, a refusé de porter le brassard pour des raisons religieuses. Dans des cas similaires, d’autres joueurs avaient également choisi de dissimuler le symbole ou de ne pas participer aux initiatives.
La FA n’a pas encore précisé si Marc Guéhi sera sanctionné ou quelle forme pourrait prendre une éventuelle décision disciplinaire. Néanmoins, cette affaire met en lumière les tensions entre les réglementations sportives, la liberté d’expression des joueurs et les attentes sociales qui entourent les grandes compétitions.