Le président des États-Unis, Joe Biden, est en Angola pour une visite officielle de trois jours, marquant un jalon dans les relations entre les deux pays. Accueilli par son homologue angolais, João Lourenço, au Palais Présidentiel à Luanda, les discussions se sont concentrées sur des projets d’investissements dans les énergies renouvelables et les télécommunications.
Lors de cette rencontre, João Lourenço a rappelé l’histoire conflictuelle des relations entre les deux pays pendant la guerre froide. « Notre passé conflictuel (…) est maintenant révolu. C’est aussi un point de bascule dans nos relations », a-t-il déclaré, espérant attirer davantage d’investissements américains.
Joe Biden, pour sa part, a exprimé sa fierté d’être le premier président américain à visiter l’Angola. « Les États-Unis sont entièrement avec l’Afrique, et avec l’Angola. Mon administration a déjà investi plus de trois milliards de dollars en Angola. Le futur du monde est ici en Afrique », a affirmé le président américain.
Lors d’une visite au Musée national de l’esclavage, Joe Biden a évoqué les liens historiques douloureux entre les États-Unis et l’Angola à travers la traite des esclaves, qu’il a qualifiée de « péché originel ». Il a également annoncé une nouvelle aide humanitaire de plus d’un milliard de dollars pour soutenir 31 pays africains touchés par des sécheresses liées au phénomène El Niño.
Mercredi, Joe Biden se rendra au port de Lobito, un hub stratégique pour le commerce régional. Ce terminal est au centre du corridor Lobito, qui relie la côte Atlantique à la République démocratique du Congo (RDC) et facilite l’acheminement des ressources naturelles de la région.
