La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a inauguré un centre de documentation à l’Université de Lomé, affirmant ainsi son engagement en faveur de l’éducation et de la recherche. La cérémonie d’ouverture, tenue le mardi 26 novembre 2024, a été marquée par la signature d’un accord-cadre de coopération avec cinq établissements d’enseignement supérieur et universitaire togolais.
Ce centre a pour vocation de soutenir enseignants, chercheurs et étudiants dans leurs travaux académiques et professionnels. Il propose un accès à une vaste collection de plus de 7 000 ouvrages, 55 titres de magazines spécialisés et généralistes, ainsi qu’à des ressources numériques avancées. En intégrant des technologies modernes, comme l’utilisation de l’intelligence artificielle via l’application ChatGPT-4, il offre des recherches personnalisées et optimisées. De plus, un service de prêt de documents à domicile est disponible, favorisant l’apprentissage en autonomie et l’accès facilité à l’information.
L’infrastructure comprend une salle de lecture équipée, une salle multimédia pour les travaux numériques, un fonds documentaire sécurisé et une salle polyvalente. Cette dernière est conçue pour accueillir divers événements tels que des ateliers, conférences, réunions ou webinaires, élargissant ainsi les activités offertes aux utilisateurs.
Ce projet pilote s’inscrit dans le cadre du plan stratégique Djoliba 2021-2025 de la BOAD, qui promeut un développement inclusif et durable. Pour l’instant, le centre est réservé aux enseignants et étudiants de cinq institutions partenaires : l’Université de Lomé, l’École nationale d’administration (ENA), l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), l’Institut régional d’enseignement supérieur et de recherche en développement culturel (IRES-RDEC) et l’École supérieure d’audit et de management (ESAM). À terme, il sera ouvert à l’ensemble de la population, conformément à l’objectif d’inclusivité.
En alignement avec les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, le centre contribue particulièrement à la cible 16.10, qui vise à garantir l’accès public à l’information et à protéger les libertés fondamentales.