Le Togo franchit une étape significative dans la lutte contre le cancer. Ce vendredi 15 novembre, le Premier ministre Victoire Dogbé, représentant le Président de la République, a procédé à Lomé à la pose symbolique de la première pierre pour la construction du Centre national de traitement du cancer.
Située dans l’enceinte du camp du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (ex Camp FIR) à Agoè-Nyivé 1, cette infrastructure s’étendra sur une superficie de 1 600 m². Axé sur la radiothérapie et la médecine nucléaire, le futur centre sera équipé d’un plateau technique de pointe intégrant des technologies de dernière génération.
Ce 15 novembre, j’ai eu l’honneur de représenter le PR @FEGnassingbe à la pose de la première pierre du Centre public de Traitement du Cancer, une étape majeure dans la lutte contre cette maladie qui cause des millions de décès à travers le monde. Ce futur centre marquera un… pic.twitter.com/4Siau7RCce
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) November 15, 2024
Une fois opérationnel, ce centre viendra renforcer le réseau de santé national, offrant une meilleure prise en charge des patients atteints de cancer. Il permettra d’améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la réhabilitation des malades, contribuant ainsi à une lutte globale et coordonnée contre cette maladie.
Pour les autorités, ce projet représente un « tournant décisif » dans la politique sanitaire quinquennale du chef de l’État, qui place la lutte contre le cancer parmi ses priorités. Ces dernières années, le pays a multiplié les initiatives, notamment avec l’ouverture d’une unité de traitement infantile et la création d’un centre international à vocation sous-régionale.
En début d’année, le gouvernement a également instauré un Conseil national de lutte contre le cancer pour coordonner et orienter les efforts dans ce domaine. Selon des études récentes, les cancers les plus fréquents au Togo sont ceux du sein et de l’utérus chez les femmes, et ceux de la prostate, du lymphome non hodgkinien et de l’estomac chez les hommes.
En 2022, plus de 7 000 cas de cancer ont été recensés dans le pays, soulignant l’urgence de cette mobilisation nationale.