Le gouvernement togolais, en collaboration avec la Banque mondiale, a approuvé en début de semaine le plan de travail et le budget pour 2025 afin de poursuivre la mise en œuvre du projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (CoSo). Bien que les détails de ce plan n’aient pas encore été révélés, il vise à renforcer la coopération régionale pour améliorer la résilience socio-économique et climatique des communautés frontalières du Togo.
Cette adoption s’appuie sur les résultats positifs obtenus depuis le lancement du projet il y a deux ans, selon le comité de pilotage qui s’est réuni sous la présidence du Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé. « Après plus de deux années de mise en œuvre, nous avons observé des avancées significatives dans les secteurs prioritaires du projet, notamment l’éducation, l’énergie, l’eau, l’agriculture, le développement à la base et la jeunesse, particulièrement dans la région des Savanes où se trouvent 90 % des cantons bénéficiaires », a souligné la cheffe du gouvernement.
Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale, a déclaré que « le Togo affiche aujourd’hui les meilleurs résultats », malgré un démarrage du projet CoSo plus tardif comparé à des pays comme la Côte d’Ivoire et le Bénin.
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Ces résultats positifs s’expliquent notamment par l’ouverture d’un guichet de soutien aux communautés et aux réfugiés, qui a permis de mobiliser 23 millions de dollars pour venir en aide aux populations vulnérables.
Pour rappel, le projet CoSo vise à renforcer la coopération régionale et à améliorer la résilience socio-économique et climatique des communautés frontalières dans le nord des pays du Golfe de Guinée. Il a été lancé grâce à un investissement de 33 milliards FCFA de la Banque mondiale, complété par un financement additionnel de près de 14 milliards FCFA.