La pollution atmosphérique dans la ville de Lahore, deuxième plus grande ville du Pakistan, a atteint un niveau historique ce samedi, avec des concentrations de particules fines dépassant de plus de 80 fois les normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce record inquiétant a été confirmé par un responsable gouvernemental, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).
L’indice de qualité de l’air (IQA) a culminé à 1067, un chiffre particulièrement alarmant comparé au seuil de 180, à partir duquel la qualité de l’air est considérée comme « mauvaise » selon les normes internationales. En fin de matinée, l’indice avait légèrement diminué pour se stabiliser autour de 300, mais restait bien au-dessus des seuils acceptables.
Les concentrations de polluants atmosphériques dans cette région dépassent largement les niveaux jugés sans risque pour la santé humaine. Selon les experts de la santé, une telle pollution peut engendrer de graves répercussions sur la santé publique, exposant la population à des risques accrus de maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Ce pic de pollution intervient alors que Lahore est régulièrement classée parmi les villes les plus polluées du monde, particulièrement durant la saison hivernale lorsque les conditions météorologiques accentuent le phénomène de smog.