L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé lundi 4 novembre la mort d’au moins 25 personnes lors du naufrage d’une embarcation dans la zone maritime séparant les Comores de l’île française de Mayotte. Cet incident tragique s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi, entre l’île d’Anjouan et Mayotte, et aurait été provoqué intentionnellement par des trafiquants, selon les informations communiquées par l’agence onusienne.
Dans un communiqué officiel, l’OIM s’est dite « attristée d’apprendre la mort d’au moins 25 personnes » et a précisé que le naufrage était un acte délibéré de la part de trafiquants. Ces derniers auraient provoqué le chavirage de l’embarcation, mettant en péril la vie de ses passagers.
Les circonstances précises de cet événement ne sont pas encore totalement clarifiées, et des recherches sont en cours pour retrouver d’éventuels survivants ou victimes. Ce drame montre une fois de plus les risques et la dangerosité auxquels sont exposés les migrants dans cette région, où de nombreuses personnes tentent de traverser les eaux pour rejoindre Mayotte, dans l’espoir de meilleures conditions de vie.
La situation entre les Comores et Mayotte reste tendue, avec des traversées maritimes souvent organisées dans des conditions précaires. Ces tentatives de passage, fréquemment orchestrées par des réseaux de trafiquants, font régulièrement l’objet d’interventions des autorités locales et internationales pour tenter de prévenir des drames similaires.