Lundi 18 novembre, l’Iran a exprimé son souhait de voir les discussions autour de son programme nucléaire se dérouler « loin des pressions et considérations politiques ». Cette déclaration intervient quelques jours avant une réunion cruciale prévue cette semaine à Vienne sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, s’est rendu en Iran vendredi 15 novembre pour inspecteur deux sites nucléaires majeurs. Ce déplacement intervient dans un contexte où le président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé vouloir lever « des doutes et ambiguïtés » concernant les intentions nucléaires de Téhéran, selon des informations rapportées par l’Agence France-Presse (AFP).
Cette démarche s’inscrit dans un climat international tendu, alors que les regards restent tournés vers les engagements pris par l’Iran dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015, connu sous le nom de Plan d’action mondial conjoint (PAGC) .
La réunion de l’AIEA à Vienne devrait aborder les conclusions des inspections et les perspectives de coopération entre l’Iran et l’agence, alors que des interrogations persistantes sur la nature exacte du programme nucléaire iranien.
