Ce lundi 11 novembre 2024, la COP29 s’ouvre à Bakou, en Azerbaïdjan, avec la participation des représentants de 198 pays. Surnommée la « COP de la finance », cette conférence vise à relever un défi central : augmenter significativement les aides financières pour aider les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques, réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et réparer les dégâts causé par les catastrophes.
Les pays riches avaient promis 100 milliards de dollars par an de 2020 à 2025, une promesse non entièrement tenue, alimentant les tensions entre pays du Nord et du Sud. Les besoins actuels sont accrus en milliers de milliards de dollars par an, un montant que les pays développés veulent partager avec des émetteurs importants comme la Chine et les États du Golfe.
Autre sujet notable : l’Afghanistan, exposé aux conséquences climatiques, participe à la COP29 en tant qu’observateur. Ce pays, qui contribue faiblement aux émissions globales, demande un soutien pour faire face aux inondations et sécheresses accumulées.
La COP29 explore aussi de nouvelles sources de financement, notamment en taxant les plus riches et les grands pollueurs, une idée soutenue par des ONG dénonçant les bénéfices records des industries fossiles.
Chaque pays devra également présenter son plan climatique d’ici février 2025, visant une réduction de 43 % des émissions d’ici 2030. L’absence de dirigeants majeurs, comme Macron, Xi Jinping, et Biden, déçoit néanmoins les militants, qui redoutent un manque d’engagement.
La COP29 doit également sensibiliser aux lourdes pertes économiques qui pourraient causer les catastrophes climatiques, estimées à un niveau du PIB mondial d’ici 2100.