Le trafic de faux médicaments a été mis au jour grâce à une alerte lancée tôt le matin du mardi 19 novembre 2024 par le commissariat frontalier d’Hilacondji. Celui-ci signalait qu’un véhicule de marque Highlander, chargé de faux médicaments, se dirigeait vers Grand-Popo. En réaction, un dispositif de surveillance a été rapidement déployé au poste de péage et de pesage de la ville.
Informés de la mise en place de ce dispositif, les trafiquants ont tenté de contourner les contrôles en changeant la plaque d’immatriculation du véhicule. Toutefois, face à l’impossibilité de franchir les barrages, ils ont abandonné le véhicule au quartier Ewécondji, le dissimulant dans une brousse vers 6 heures du matin, après avoir déchargé les produits dans une résidence privée. La coordination entre les unités de police locales a permis d’identifier et de cerner le bâtiment suspect.
Une perquisition approfondie a été menée dans toutes les pièces de la résidence, permettant l’arrestation de trois individus impliqués dans le trafic. Les forces de l’ordre ont également découvert, entreposés dans l’une des chambres, plusieurs cartons de faux médicaments. En poursuivant leurs investigations, elles se sont rendues au débarcadère d’Hillacondji, lieu où le véhicule avait été chargé. Sur place, elles ont retrouvé les sièges arrière démontés, contenant encore quelques colis de médicaments contrefaits.
Au total, les produits saisis, composés principalement de PARACÉTAMOL, de GEBEDOL et de flacons de sirop, ont été évalués à une tonne et deux kilogrammes. Lors des interrogatoires, les trois suspects ont affirmé que le propriétaire des marchandises se trouvait à l’étranger.
Cette opération illustre la détermination de la Police républicaine à lutter contre le commerce des médicaments contrefaits et à protéger ainsi la santé publique.