Les autorités talibanes ont procédé, mercredi 13 novembre, à l’exécution publique d’un homme condamné pour meurtre dans un stade de la ville de Gardez, capitale de la province de Paktia, située dans l’est de l’Afghanistan. Cette exécution constitue la sixième publique depuis la reprise du pouvoir par les talibans en août 2021, d’après un décompte réalisé par l’Agence France-Presse (AFP).
Le condamné a été exécuté de trois balles en présence de milliers de spectateurs rassemblés dans le stade de Gardez. D’après les informations recueillies sur place par un journaliste de l’AFP, la population avait été invitée à assister à cet acte public. La veille de l’exécution, le bureau du gouverneur avait diffusé un message sur les réseaux sociaux, incitant les habitants de la région à « participer à l’événement ».
Les exécutions publiques et autres formes de punitions corporelles ont fait leur retour en Afghanistan depuis le retour au pouvoir des talibans, dans le cadre de la stricte application de la charia, la loi islamique, par les nouvelles autorités.
Ce retour aux pratiques de punition publique rappelle les méthodes en vigueur lors de la première période au pouvoir des talibans, de 1996 à 2001.
