Depuis quelques jours, l’affaire de « riz avarié » fait couler assez d’encre et de salive sur la toile. Dans un communiqué, la société BB Lomé, accusée d’être à l’origine sort enfin de son mutisme et fait des clarifications.
Au Togo, le lot à l’origine de la vague d’inquiétude dans l’affaire du « riz avarié » provient de la Brasserie du Bénin (BB Lomé). Dans un récent communiqué, la société a confirmé qu’il s’agissait d’un stock jugé non conforme à ses normes industrielles, destiné à être détruit sous la supervision d’un huissier de justice.
Cependant, un « incident » lors de l’opération de destruction a permis à des individus d’accéder à la décharge et de récupérer une partie du riz.
L’incident s’est produit dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024, après que du riz a été déversé dans une décharge à Agoè Hounkpè, suscitant des préoccupations quant aux risques sanitaires. Le gouvernement, dans une note conjointe, a annoncé l’ouverture d’une enquête après avoir constaté que des individus avaient récupéré une partie du riz.
La Brasserie du Bénin a immédiatement stoppé le processus et lancé une évaluation approfondie en collaboration avec les services phytosanitaires et les autorités compétentes afin de prévenir tout risque sanitaire.
Cet événement souligne l’importance d’une meilleure coordination dans les opérations de destruction des produits impropres à la consommation pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
