Dans la nuit du 1er au 2 octobre 2024, une attaque terroriste meurtrière a frappé la localité de Fanworgou, située dans le nord du Togo, près de la frontière avec le Burkina Faso. Cet assaut a coûté la vie à 19 personnes, dont 9 soldats togolais et 10 civils.
D’après les rapports, un groupe armé a pris pour cible une patrouille militaire qui surveillait cette zone frontalière. Les soldats, pris en embuscade, ont immédiatement riposté, entraînant un violent échange de tirs avec les assaillants. L’attaque a eu lieu près des tranchées en construction, un dispositif de défense destiné à freiner les incursions terroristes dans cette région particulièrement exposée.
Les 10 civils tués étaient des employés du groupe Ebomaf, chargé des travaux dans la zone. Ils participaient à la construction de ces tranchées de protection, un projet conçu pour renforcer la sécurité dans le nord du Togo.
Cet événement met en lumière les défis sécuritaires auxquels le Togo fait face, alors que les groupes armés étendent leur influence dans la région sahélienne.