Le Togo pourrait bénéficier d’un nouveau décaissement du Fonds monétaire international (FMI) en décembre 2024, dans le cadre de son programme de 42 mois soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Cette annonce a été faite par Hans Weisfeld, chef de la mission d’évaluation du FMI qui s’est déroulée à Lomé et s’est achevée le vendredi 18 octobre 2024.
D’après Hans Weisfeld, les réformes mises en œuvre par le gouvernement togolais dans le cadre de ce programme avancent de « manière satisfaisante« . « Le Togo est en train de mettre en œuvre un programme de politique économique et financier qui est soutenu techniquement et financièrement par le Fonds monétaire international (FMI). Nous avons constaté que la mise en œuvre du programme se portait très bien. Et nous sommes très optimiste à l’idée de pouvoir conclure cette première revue au conseil d’administration le 17 décembre prochain », a déclaré le chef de la délégation de l’institution financière.
Si l’approbation est accordée, une nouvelle tranche du financement, faisant partie des 390 millions de dollars prévus par le programme, sera débloquée, après un précédent décaissement de 68,3 millions de dollars en mars dernier.
Le ministère de l’Économie et des Finances du Togo a indiqué que la délégation du FMI avait salué les progrès réalisés dans plusieurs domaines de l’accord, notamment l’assainissement des finances publiques grâce à la réduction progressive du déficit budgétaire et la mise en œuvre de réformes structurelles visant à soutenir une croissance durable et à atténuer les risques économiques.
Le ministre des Finances, Essowè Georges Barcola, a exprimé son optimisme quant à une baisse de l’inflation et au maintien du taux d’endettement en dessous des normes communautaires en vigueur. Par ailleurs, des améliorations ont été relevées dans le domaine de la gouvernance et du climat des affaires, comme l’a souligné le rapport « Business Ready » de la Banque mondiale.
Toutefois, les autorités togolaises reconnaissent qu’il reste encore des efforts à fournir pour maintenir la dynamique des réformes. « Nous devrons poursuivre nos engagements et pour ce faire, nous nous devons de nous acharner au travail. Que nous maintenions le rythme de nos engagements et surtout, pour que la croissance soit inclusive », a souligné le ministre.