Kemi Seba a été arrêté lundi dans le 15e arrondissement de Paris, en compagnie de son collaborateur Cyrille Kamdem. Les autorités n’ont pas encore précisé les raisons de cette arrestation, mais elle pourrait être liée à l’utilisation de son passeport diplomatique nigérien, alors que le Niger a rompu ses relations diplomatiques avec la France.
Il est suspecté d’avoir effectué une entrée irrégulière en France, son passeport diplomatique étant remis en question. Si ces soupçons sont confirmés, Kemi Seba pourrait faire face aux sanctions prévues par la loi pour entrée irrégulière. Cela pourrait inclure une mesure d’expulsion immédiate, surtout si sa présence est considérée comme une menace à l’ordre public.
En fonction de la gravité des faits, il risque également une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avec ou sans délai, une interdiction administrative de retour sur le territoire (IRTF), une interdiction judiciaire (ITF), ou encore une mesure d’expulsion.
Des antécédents qui le défavorisent
Kemi Seba a des antécédents qui ne jouent pas en sa faveur dans ce contexte. Connu pour son combat contre l’impérialisme et le néocolonialisme, il a souvent pris la France pour cible dans ses discours virulents et critiques. Il a notamment brûlé un billet de FCFA, dénonçant cette monnaie comme « coloniale », et a également incendié son passeport français.
Ces actions ont conduit le gouvernement français à lui retirer la nationalité en juillet 2024, après une procédure engagée par le ministère de l’Intérieur.