Ce jeudi, la République Démocratique du Congo (RDC) affronte la Tanzanie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Cependant, à quelques heures du coup d’envoi, un incident grave vient entacher la préparation de la sélection congolaise. En effet, un membre chargé de la sécurité de l’équipe nationale congolaise a violemment agressé un journaliste lors d’une séance d’entraînement ouverte aux médias, rapporte Sport News Africa.
La victime, Gede Luiz Kupa, a déclaré avoir été frappée avec une arme à feu par cet agent de sécurité. « Je suis tellement choqué de cette scène et j’espère que la CAF trouvera une solution », a confié le journaliste, encore sous le choc après l’agression.
Cet incident s’est produit alors que Gede Luiz Kupa assistait aux quinze premières minutes de l’entraînement, une période réservée à la presse pour suivre les préparatifs des Léopards. Le journaliste, profondément marqué par l’attaque, a exprimé son intention de porter plainte contre son agresseur.
L’incident a provoqué une vague de soutien parmi les journalistes présents, plusieurs d’entre eux annonçant leur intention de boycotter les activités médiatiques après le match, en signe de solidarité avec leur collègue. Ils exigent également des excuses publiques de la part des responsables de la sélection congolaise pour cette agression inacceptable.
À l’heure où le match entre la RDC et la Tanzanie suscite l’attente des supporters, cette polémique jette une ombre sur l’événement. Les salutations sont désormais tournées vers la Confédération Africaine de Football (CAF), dont l’intervention est attendue pour apaiser les tensions et garantir un environnement sécurisé pour les journalistes couvrant la rencontre.