Lors d’un forum économique à Vladivostok le jeudi 5 septembre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré être ouvert à des négociations avec l’Ukraine, à condition que celles-ci soient basées sur les pourparlers du printemps 2022.
« Sommes-nous prêts à négocier avec eux ? Nous n’avons jamais refusé », a affirmé Poutine. Il a précisé que, si l’Ukraine exprimait le souhait de négocier, la Russie ne s’y opposerait pas, mais que les discussions devraient se fonder sur les conclusions des négociations qui avaient eu lieu à Istanbul en 2022.
Par ailleurs, le président russe a réitéré que la conquête du Donbass reste « la priorité numéro un » pour Moscou. Il a indiqué que l’armée russe repousse actuellement les forces ukrainiennes dans la région de Koursk, soulignant que l’attaque ukrainienne avait pour but de semer la confusion et de contraindre la Russie à redéployer ses troupes sur différents fronts.
« L’objectif de l’ennemi en attaquant la région russe de Koursk était de nous rendre nerveux et agités pour redéployer nos troupes d’une zone à l’autre et stopper notre offensive dans des zones clés, en particulier dans le Donbass », a expliqué Poutine.
Dans la région de Koursk, Poutine a affirmé que les forces armées russes avaient « stabilisé la situation » et qu’elles commençaient à « expulser progressivement » l’armée ukrainienne. Ces déclarations interviennent alors que les tensions restent vives entre les deux pays, avec des combats intenses le long de la ligne de front et des frappes aériennes attribuées à l’Ukraine ayant causé des victimes civiles en Russie, notamment près de Belgorod.