Afin de renforcer la résilience du Grand Lomé face aux inondations, l’Agence nationale pour la protection civile (ANPC) a initié, le 12 septembre dernier, un processus de validation d’une étude dédiée à la gestion de ces risques naturels dans le District autonome du Grand Lomé(DAGL).
L’initiative intitulée « Aléas et risques d’inondation – atténuation des inondations dans le Grand Lomé » s’inscrit dans le cadre du projet Climate Risk et Early Warning System (CREWS) financé par la Banque Mondiale. Grâce à cette étude, les zones les plus vulnérables de Lomé, telles que les bas-fonds et les vallées, en raison de leur incapacité à absorber les eaux de pluie sont mise en évidence. Des mesures préventives, comme des aménagements spécifiques, sont recommandées pour limiter les impacts des inondations dans ces secteurs.
« Nous avons constaté que nos centres urbains, semi-urbains et zones rurales n’étaient plus épargnés par les inondations. Malgré les efforts du gouvernement, le réseau de drainage actuel n’est pas capable de contenir l’intensité des pluies que nous subissons », a indiqué Nelson Akibode, directeur de la prévention, de la coopération et des affaires humanitaires à l’ANPC.
Pour rappel, le Togo s’est récemment doté d’un schéma national d’analyse et de couverture des risques, renforçant un peu plus son dispositif de réduction des risques de catastrophes.