Le comité technique du Cadre de concertation État-secteur privé (CCESP) s’est réuni le 12 septembre dernier pour faire le point sur les avancées de son partenariat public-privé. Sous la houlette du ministre des finances, Georges Barcola, les acteurs ont discuté des actions menées et ont défini de nouvelles perspectives pour renforcer la collaboration entre l’État et les entreprises togolaises.
Parmi les avancées notables depuis la dernière session, figure l’amélioration du dialogue entre les acteurs publics et privés, notamment dans le domaine fiscal. « Une des avancées importantes enregistrées ces derniers mois concerne l’opérationnalisation des organes de recours en matière fiscale », a indiqué le ministre, précisant que les discussions se poursuivent sur les points restés en instance.
Et dans le but de préserver le marché intérieur et d’assurer une concurrence loyale entre les entreprises locales et étrangères, les autorités mettront en place un dispositif rigoureux de lutte contre les importations frauduleuses.
L’occasion également pour le ministre de rassurer le secteur privé quant à la résilience économique du pays, malgré un environnement global marqué par des chocs exogènes et des défis sécuritaires. « Avec une prévision de croissance de 6,6 % pour 2024, le pays affiche des perspectives encourageantes, soutenues par une maîtrise de l’inflation, qui devrait passer de 5,3 % en 2023 à 2,7 % en 2024 » a-t-il indiqué.
Créé en 2017, le Cadre de concertation État-secteur privé vise à favoriser des réflexions sur des sujets d’intérêt. L’objectif pour les pouvoirs publics est de se montrer plus attentifs aux préoccupations du secteur privé. Une enquête est d’ailleurs en cours pour évaluer la satisfaction du secteur privé dans ses relations avec l’administration publique.