Le président de la Fédération Camerounaise de Football, Samuel Eto’o, a annoncé un don modeste à l’endroit des victimes des inondations qui ont frappé l’Extrême-Nord du pays.
Après le gouvernement et le président Paul Biya, c’est le tour de Samuel Eto’o, le numéro un de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). En effet, dans une publication sur sa page Facebook dans la soirée de ce mardi 17 septembre 2024, il apporté son soutien aux victimes des inondations ayant frappé l’Extrême-Nord du pays. « Toute notre affectueuse solidarité à nos frères et sœurs de l’Extrême-Nord du Cameroun. Il y a une dizaine de jours, des inondations ont causé des dégâts considérables dans la région de l’Extrême-Nord de notre beau pays, particulièrement dans les départements du Diamaré, Logone et Chari, Mayo-Danay et Mayo-Tsanaga. Ces pluies torrentielles ont détruit plus de 18 000 maisons, inondé des dizaines de milliers d’hectares de cultures, et causé la perte de milliers d’animaux. Plus de 33 000 familles, soit environ 236 000 personnes, ont été affectés, dont un nombre estimé de plus de 38 000 femmes en âge de procréer et de plus de 4 000 femmes enceintes. Ce lourd bilan nous concerne tous quelque soit la région dans laquelle nous habitons au Cameroun», a écrit l’ancien international.
Il a poursuivi en annonçant un don symbolique en faveur de ces derniers. « J’apporte ici, mon humble soutien et ma solidarité aux populations, familles sinistrées. Au delà des mots, en appui à l’aide très appréciable et appréciée de son Excellence Paul Biya, notre Chef de l’Etat, j’offre un don financier symbolique pour témoigner de ma profonde solidarité aux familles éprouvées« , a ajouté Samuel Eto’o.
Pour finir il a lancé un appel à l’endroit de tous les citoyens camerounais. « Malheureusement, la poursuite des pluies et la montée continue des cours d’eau laissent craindre une détérioration de la situation et le risque croissant d’épidémies dans les jours et semaines à venir (Source OCHA). Les autorités locales et les partenaires humanitaires mettent en place des réponses d’urgence, mais font face à des défis logistiques majeurs, notamment l’accès difficile aux zones sinistrées. Nous devons tous nous mobiliser pour l’Extreme Nord. Cette impérieuse urgence citoyenne nous interpelle tous«, a-t-il conclu.
