La communauté sportive internationale est sous le choc. Rebecca Cheptegei, marathonienne ougandaise de 33 ans, a succombé à ses blessures le 5 septembre dernier, des suites d’un acte de violence inouï. Quelques semaines après avoir participé aux Jeux Olympiques de Paris, elle a été atrocement brûlée par son compagnon dans leur domicile au Kenya.
La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et de colère à travers le monde. La mairie de Paris, en signe de solidarité et de respect pour cette athlète courageuse, a annoncé la création d’un « lieu sportif » en sa mémoire. Ce geste fort témoigne de la volonté de la ville Lumière de rendre hommage à une femme qui incarne désormais la lutte contre les violences faites aux femmes.
Un drame familial qui bascule dans l’horreur
Pour rappel, le dimanche du drame, Rebecca Cheptegei s’était rendue à l’église avec ses deux jeunes filles. À leur retour, son compagnon, Dickson Ndiema Marangach, l’a aspergée d’essence et a mis le feu, sous les yeux horrifiés des enfants. Le couple, selon le rapport de police, connaissait des tensions depuis un certain temps.
« Nous avons appris le triste décès de notre athlète olympique Rebecca Cheptegei à la suite d’une violente agression de son petit ami. Que son âme repose en paix et nous condamnons fermement la violence contre les femmes« , a déclaré Donald Rukare, président du comité olympique ougandais.
Un hommage à une athlète et un combat contre les violences faites aux femmes
La mort de Rebecca Cheptegei est un rappel tragique de l’ampleur des violences faites aux femmes dans le monde. En rendant hommage à cette athlète, Paris ne célèbre pas seulement une carrière sportive, mais aussi la lutte contre un fléau qui touche des millions de femmes.
Le « lieu sportif » qui sera créé en mémoire de Rebecca Cheptegei sera bien plus qu’un simple monument. Il sera un lieu de mémoire, de partage et d’échanges, dédié à la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes et à la lutte contre toutes formes de violences.
