Dans la nuit de samedi à dimanche, dans le Pas-de-Calais, un groupe de chasseurs a été violemment agressé par une soixantaine de migrants déterminés à rejoindre les côtes britanniques.
Les faits se sont déroulés dans les marais de Tardinghen, en France, un lieu prisé par les chasseurs et souvent utilisé comme point de départ pour les traversées illégales. Selon les témoignages des victimes, les migrants auraient attaqué leurs huttes à l’aide de barres de fer et de machettes. Un enfant de 3 ans était présent lors de l’agression, ce qui a encore accru l’horreur de la situation.
Les chasseurs affirment avoir tenté d’aider les migrants en les dissuadant de prendre la mer, mais ces derniers auraient réagi avec une violence inouïe. Une enquête a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer pour « menaces avec armes » et « dégradations ». Les migrants, quant à eux, avancent une version différente des faits, accusant les chasseurs d’avoir tiré en premier.
Un contexte de tensions accrues
Ces événements s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes liées aux traversées illégales de la Manche. Les côtes du Pas-de-Calais sont devenues une véritable route migratoire, attirant de nombreux migrants en quête d’une vie meilleure au Royaume-Uni. Ces traversées sont souvent périlleuses, comme en témoignent les huit décès survenus le week-end dernier.
Les affrontements entre migrants et populations locales se multiplient, alimentant un sentiment d’insécurité et de colère. Les chasseurs, habitués à évoluer dans cet environnement naturel, se sentent désormais menacés dans leur propre territoire.
