Rebecca Cheptegei, marathonienne ougandaise de renommée internationale, s’est éteint des suites de graves brûlures infligées par son compagnon.
Agée de 33 ans, Rebecca Cheptegei avait participé aux derniers Jeux Olympiques de Paris. Son avenir prometteur a été brutalement interrompu par un acte de barbarie. Selon les premiers éléments de l’enquête, son ex-compagnon, Dickson Ndiema Marangach, l’aurait aspergée d’essence et incendiée à leur domicile, sous les yeux horrifiés de leurs deux jeunes filles.
Ce drame vient s’ajouter à une longue liste de cas de violences faites aux femmes dans le monde de l’athlétisme kényan. En 2022, c’est Damaris Mutua, une athlète bahreïnie d’origine kényane, qui avait été retrouvée morte à Iten, haut lieu de l’entraînement pour les coureurs de fond. Un an plus tôt, c’était Agnes Tirop, prometteuse athlète de 25 ans et double médaillée de bronze mondiale, qui était assassinée à son domicile.
La mort de Rebecca Cheptegei est une tragédie qui ne doit pas rester impunie. Elle doit servir de signal d’alarme pour que nous agissions tous ensemble afin de garantir la sécurité et le bien-être des sportives.
