Au Togo, le ministère de l’Énergie mise sur les systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS) pour diversifier le mix énergétique national. Le 19 juillet 2024, en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD) et le Global Energy Alliance for People and the Planet (GEAPP), un atelier a été organisé pour discuter de l’intégration des BESS dans le réseau énergétique.
L’atelier avait pour but d’identifier les défis techniques, financiers et réglementaires liés aux BESS, ainsi que de proposer des solutions concrètes. Ces discussions s’inscrivent dans l’objectif du pays d’atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2025, en mettant l’accent sur l’énergie solaire et l’hydroélectricité. La gestion de l’intermittence et la stabilité du réseau électrique sont des enjeux clés.
Le Togo bénéficie également du soutien du Consortium BESS, qui inclut la Fondation Rockefeller et la Banque Africaine de Développement, pour faciliter le déploiement des systèmes de batteries. Ce partenariat vise à mobiliser des ressources concessionnelles et à installer des systèmes de stockage sur les réseaux électriques des pays émergents.
En rappel, « le Togo s’est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre 50% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici à 2025, misant principalement sur l’énergie solaire et l’hydroélectricité. », soutient le ministère en charge de l’Énergie, représenté pour la circonstance par Dr Tchapo Singo, Directeur par Intérim de l’Energie. « Actuellement, les énergies renouvelables représentent 36% du mix énergétique, avec 23% provenant du solaire. Pour atteindre cet objectif, la gestion de l’intermittence et de la stabilité du réseau électrique est cruciale, d’où l’intérêt pour les BESS », ajoute-t-on.