Au Togo, la Commission de la CEDEAO a récemment conclu une mission de suivi-évaluation pour mesurer l’impact de son aide humanitaire sur les communautés affectées par les inondations et l’insécurité alimentaire. Cette mission, menée du 15 au 18 juillet 2024, a permis de vérifier l’efficacité des fonds alloués et de constater les progrès réalisés sur le terrain.
En 2023, la CEDEAO avait attribué au Togo (via l’ANPC) une aide de près de 722 500 $ (plus de 435 millions FCFA) pour soutenir les victimes des inondations, ainsi qu’une somme d’environ 351 000 $ (plus de 211 millions FCFA) pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ces fonds ont permis d’aider environ 2 717 ménages, soit près de 14 000 personnes, dans les régions du centre et du nord du pays, notamment à Anié, Sotouboua, Sokodé et Kara. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a été chargé de la mise en œuvre de ces programmes d’aide.
L’initiative, dénommée “Appui au relèvement post inondations 2022 et Appui au relèvement des populations en crise alimentaire et nutritionnelle 2022”, et qui a démarré en mars 2024 pour une période de six (6) mois, devrait prendre fin août prochain.
80% de mise en œuvre
Lors de cette mission, la délégation de la CEDEAO, conduite par le Dr. Sintiki Tarfa-Ugbe, a rencontré plusieurs partenaires, y compris le Programme Alimentaire Mondial (PAM), des acteurs étatiques et le représentant résident de la CEDEAO au Togo. Dr. Tarfa-Ugbe a souligné l’importance d’une coopération efficace pour garantir que l’aide humanitaire atteigne toutes les personnes dans le besoin. Elle a également félicité le projet pour son taux de mise en œuvre de 80 % à quelques semaines de son achèvement.
L’appui de la CEDEAO a également permis la mise à disposition de tracteurs, de semences, d’engrais, ainsi que de formations aux techniques agricoles modernes pour les populations, dans le but d’augmenter la production et de renforcer la sécurité alimentaire. Au cours de cette évaluation, le Dr. Tarfa-Ugbe a mis l’accent sur la nécessité de rendre des comptes, rappelant que les ressources financières proviennent du fonds communautaire de la CEDEAO et que tous les acteurs sont responsables devant les citoyens.