Pour mieux évoluer dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent, le Togo a été doté de moyens roulants et d’autres lots le mercredi 10 juillet 2024.
Plan International Togo a remis au Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV) un ensemble d’équipements roulants et informatiques le mercredi 10 juillet 2024 à Lomé. Ce don, d’une valeur de 121 millions FCFA, a été financé par l’Union européenne (UE) dans le but de renforcer les activités des agents de terrain du comité.
La mise en œuvre du projet implique l’utilisation de 120 tablettes, 127 motos et de leurs accessoires pour appuyer et rendre plus efficaces les interventions des agents de terrain du comité. « Renforcement de la prévention de l’extrémisme violent, de la cohésion sociale et de la résilience des populations dans la Région des Savanes » initié par Plan Togo et financé par l’Union Européenne.
Ce matin, nous avons eu le privilège de remettre des équipements au #CIPLEV, soutenant nos efforts communs contre #extrémismeviolent. Grâce au projet Savanes Tanalafiè, financé par l' Union européenne nous renforçons la #résilience et la #cohésionsociale. #TgTwittos pic.twitter.com/IeunO9A3qY
— Plan International Togo (@PlanIntTogo) July 10, 2024
Selon le ministre de la sécurité, Calixte Madjoulba, l’initiative de Plan International renforce les efforts du gouvernement pour assurer la paix et la sécurité des habitants du nord du Togo. Les autorités togolaises accordent une importance particulière au concept de « vivre ensemble« , qui constitue, selon Frédéric Varenne, représentant de l’UE lors de la cérémonie de remise des équipements, un défi permanent.
« Vivre ensemble implique, sans exception, de prendre le temps de s’asseoir, de parler et surtout d’écouter les autres, afin de comprendre les problèmes de chacun et de trouver des solutions communes. Il est donc pertinent que le projet envisage de soutenir les différents mécanismes de médiation et espaces de dialogue, qui permettront de trouver des solutions aux conflits, aux tensions économiques et sociales qui menacent les équilibres de la région », a-t-il soutenu.