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France: des plaintes déposées contre un enfant de 7 ans qui terrorise ses camarades de classe

Un élève apporte un obus dans son college (Photo d'illustration) - Jeff Pachoud_AFP

Un élève apporte un obus dans son college (Photo d'illustration) - Jeff Pachoud_AFP

A l’école d’Eterville, une petite commune du Calvados en France, un élève de 7 ans est accusé de harcèlement, violences verbales et physiques à l’encontre de ses camarades de CP. Face à l’inaction de l’académie, une dizaine de parents d’élèves ont décidé de porter plainte, selon les informations de BFM.

Depuis plusieurs mois, les enfants subissent insultes, coups, gifles et même strangulations de la part de cet élève. Les parents, inquiets et exaspérés par le manque de réaction de l’école et de l’académie, ont décidé de prendre les choses en main. Onze d’entre eux ont envoyé un courrier à l’inspection académique et à la mairie le 20 juin dernier, et trois plaintes ont été déposées.

Malaurie, mère d’une des victimes, raconte que son fils s’est fait étrangler par l’élève violent. « Tous les soirs, il y avait beaucoup d’énervement et d’agitation« , explique-t-elle à RMC. C’est en creusant qu’elle a découvert les agissements de l’autre élève.

Béatrice, une autre mère d’élève victime, a également porté plainte. Elle espère qu’une mesure éducative sera mise en place pour l’enfant violent, car « pour avoir des accès de violence comme ça, c’est qu’il doit voir ou entendre des choses qu’il ne devrait pas« .

Des solutions insuffisantes pour les parents

Face à la situation, l’académie a annoncé le renforcement de l’accompagnement de l’élève et de sa famille, notamment grâce au Réseau d’aide spécialisé aux enfants en difficultés. La mise en place d’un emploi du temps aménagé et de séances sur l’empathie en classe est également prévue.

Cependant, ces mesures semblent insuffisantes aux parents d’élèves, qui exigent l’exclusion de l’enfant violent. « On se dit qu’on va déplacer le problème mais que nos enfants seront en paix, c’est égoïste de penser comme ça. Mais peut-être qu’il mériterait une structure adaptée« , assure Béatrice.

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