La capitale togolaise accueille, depuis le mardi 25 juin, une réunion régionale dédiée au renforcement des services de dépistage du VIH. Cet événement, organisé par l’OMS en partenariat avec le Fonds Mondial et l’ONUSIDA, rassemble des acteurs de la lutte contre le Sida provenant des pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Océan Indien.
Durant trois jours, les participants se pencheront sur l’évaluation des différents services disponibles pour la lutte contre le VIH-Sida, avec pour objectif de les aligner aux directives émises par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Cet atelier va permettre à ces différents techniciens de pouvoir échanger sur l’importance du dépistage et l’implication des acteurs communautaires à ces services de dépistages », a expliqué Yéba Kaaga-Doléagbénou, chargé du programme VIH, Tuberculose et Hépatite Virale à l’OMS-Togo.
Par ailleurs, la réunion de Lomé devrait permettre aux différentes parties prenantes d’être mieux informées sur les nouvelles recommandations de l’OMS concernant le dépistage.
Pour le Togo, fortement impliqué dans la lutte contre le VIH-Sida, cette rencontre vient en appui aux pays africains engagés à atteindre les objectifs de santé.
En 2022, au Togo, plus de 57 000 personnes ont été dépistées et 18 millions de préservatifs ont été distribués sur l’ensemble du territoire. Le pays aspire à atteindre l’objectif ‘95-95-95’ : 95 % des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) connaissant leur statut, 95 % d’entre elles recevant un traitement antirétroviral (ARV) et 95 % de celles-ci ayant une charge virale supprimée.