Une réunion d’échanges avec un groupe de partenaires techniques et financiers du Togo s’est tenue mercredi à Lomé. Les travaux ont été présidés par Sandra Ablamba Johnson, ministre, secrétaire général de la présidence de la République. La rencontre a permis de faire l’état de la coopération et d’identifier les principaux défis relatifs aux différents projets de développement, ceci pour plus de célérité dans l’exécution desdits projets avec des impacts significatifs.
Au cours de cette séance de travail, il ressort globalement que l’aide publique au développement s’est établie sur la période 2018-2022 à environ 3 000 millions de dollars US soit environ 2 000 milliards de francs CFA.
Dans le contexte économique actuel que traversent les pays, marqué par des conditions de financement beaucoup plus difficiles, et en vue de coordonner et rationaliser efficacement les différentes interventions pour une optimisation des ressources, le gouvernement vient de redynamiser la Plateforme dont la nouvelle monture sera présentée aux partenaires dans les prochains jours.
La secrétaire générale de la présidence de la République a, au nom du chef de l’État, remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien constant, en particulier pour les contributions riches qui ont marqué les discussions.
Elle a réitéré l’engagement fort du gouvernement, sous la direction du chef de l’État, Faure Gnassingbé, à créer toutes les conditions nécessaires pour une mise en œuvre accélérée des divers projets en partenariat avec leurs institutions, afin de maintenir la dynamique du développement économique, social et inclusif, conformément aux axes de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025.
Les partenaires techniques et financiers ont, à leur tour, réaffirmé leur disponibilité à accompagner le Togo dans ses efforts de développement. Ils ont promis de travailler en interne pour soumettre des propositions pertinentes visant à renforcer la coordination et la coopération, tant multilatérale que bilatérale.
Enfin, les partenaires techniques et financiers ont été invités à actualiser les données statistiques (socio-économiques et démographiques) sur leurs différents canaux afin de mieux mettre en lumière les évolutions récentes observées au niveau du pays.