Répondant à une série croissante d’accidents de la route, le gouvernement togolais a récemment introduit des radars de contrôle de vitesse sur certaines routes principales de la capitale, Lomé. Cette initiative vise à renforcer la sécurité routière en dissuadant les excès de vitesse et en incitant au respect des règles de circulation.
Au Togo, l’installation de radars de contrôle de vitesse sur certaines routes de la capitale, Lomé, marque une étape supplémentaire dans les efforts visant à renforcer la sécurité routière. Cette initiative qui survient après l’introduction de mesures telles que l’obligation du port de casque pour les passagers, la régulation des vitesses et un contrôle accru des équipements de sécurité des véhicules par la Direction de la Sécurité Routière (DSR) fait deja l’objet d’une vive polémique au sein de l’opinion publique.
En effet, certains critiques soulignent que dans un pays où l’infrastructure routière est souvent dégradée et où les feux de signalisation sont parfois inexistants ou en panne, l’efficacité des radars pourrait être compromise. Un témoignage récent sur les réseaux sociaux, relayé sur TikTok, a illustré l’amende infligée à un conducteur pour avoir grillé un feu rouge. Cela a soulevé des questions sur la cohérence de l’application des règles de circulation dans un tel contexte.
Pour de nombreux observateurs, l’installation des radars de contrôle de vitesse est une avancée bienvenue mais insuffisante. Ils soulignent qu’une approche plus holistique est nécessaire, qui inclut non seulement l’application stricte des règles de circulation mais aussi des investissements massifs dans l’amélioration de l’infrastructure routière. « Comment peut-on garantir l’efficacité des radars lorsque l’infrastructure de base n’est pas correctement entretenue ? », s’interrogent certains.
