Les bénéficiaires du Fonds National de Développement Forestier (FNDF) ont récemment été outillés sur les nouvelles réformes budgétaires à Sokodé.
Le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières a récemment tenu, du 5 au 7 juin à Sokodé, un atelier pour renforcer les compétences des bénéficiaires du Fonds National de Développement Forestier (FNDF). Cet événement a été inauguré par le Secrétaire Général du ministère et président du comité de gestion du FNDF, le Colonel Koffi Aoufoh Dimizou. L’objectif principal de cet atelier était d’améliorer la gestion des finances publiques au Togo.
Cet atelier à Sokodé représente un pas crucial vers une meilleure gestion des finances publiques, en contribuant aux objectifs de développement durable du Togo. Il s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre du budget programme depuis le 1er janvier 2021, qui a transformé l’environnement de travail et la gestion des finances publiques au Togo. Cette réforme responsabilise chaque ministère sur l’ordonnancement des dépenses et impose une obligation de comptes concernant l’exécution du budget. Elle vise à optimiser la programmation et l’utilisation des ressources pour atteindre les résultats escomptés, faisant du budget programme un outil de gestion efficace.
La réunion a rassemblé les directeurs régionaux et préfectoraux, ainsi que les régisseurs et comptables, œuvrant tous ensemble pour une meilleure gestion financière. Ces derniers ont été formés sur les réformes budgétaires, les comptes d’affectation spéciale, ainsi que sur la définition des besoins et la planification des marchés publics pour l’exercice 2024.
À l’issue de cette formation, ils ont acquis les compétences nécessaires pour répondre aux exigences du budget programme.
Pour le Col. Koffi Aoufoh Dimizou, l’organisation de cet atelier est opportune car elle vise à renforcer les compétences des bénéficiaires du FNDF afin d’assurer une gestion transparente et efficace des ressources publiques. « Le FNDF a été créé par le Code forestier en 2008. Il aide à financer exclusivement les activités de développement forestier. En tant que fonds dédié au développement forestier, il est important que les acteurs puissent être outillés et surtout qu’il s’agit d’un fonds qui est alimenté par les ressources de service, il faut remobiliser les agents, surtout les directeurs préfectoraux pour qu’on puisse mieux alimenter le fonds. En maîtrisant les outils clés des finances publiques, les acteurs pourront mieux mettre en œuvre les activités prévues par ce Fonds », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Farida Mamane, administrateur civil, responsable administrative et financier du FNDF a affirmé que cette rencontre permet de repréciser les objectifs du Fonds. « Quand nous parlons d’objectifs, c’est en même temps de savoir comment planifier nos activités pour avoir forcément des résultats. C’est un Fonds forestier, un Fonds de l’Etat, donc il y a des exigences que en tant que ministère paramilitaire, on ne comprend pas forcément », a-t-elle fait savoir.