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Togo:  la problématique de la mobilité des animaux au cœur d’un atelier à Dapaong

Dapaong, une ville située à 600 km au nord de Lomé, accueille du 10 au 14 juin 2024 un atelier d’information crucial réunissant les acteurs de la filière agropastorale, les services déconcentrés de l’État, et les médias. Cet événement est organisé par l’ONG Gestion de l’Environnement et Valorisation des Produits Agropastoraux et Forestiers (GEVAPAV) dans le cadre du projet « Appui aux Populations Affectées par la Crise Sahélienne » (APAC). Son principal objectif est de sensibiliser les participants aux enjeux de la production et de la commercialisation des animaux, tout en favorisant un climat apaisé propice à la cohésion sociale.

La région des Savanes, affectée par la crise sahélienne, voit ses populations confrontées à des défis majeurs. Les autorités togolaises, conscientes de la gravité de la situation, déploient des stratégies innovantes pour freiner la violence aux frontières nord et permettre à la population de vivre en paix. M. Jean Yatombo, directeur exécutif de GEVAPAV, a exprimé sa gratitude envers les autorités togolaises pour leurs efforts constants et a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir le gouvernement dans l’atteinte de ses objectifs de bien-être pour la population.

« Le débat informé sur la problématique de la mobilité des animaux dans notre région est crucial », a déclaré M. Jean Yatombo lors de l’ouverture de l’atelier. Il a souligné l’importance de sensibiliser tous les acteurs concernés pour qu’ils comprennent la complexité de cette question et les motivations derrière les actions de chacun. Les discussions, qui s’étendront sur cinq jours, aborderont notamment la production et la commercialisation du bétail dans la sous-région. Les participants chercheront à trouver des solutions pour minimiser les effets négatifs de cette mobilité et renforcer la cohésion sociale.

Pour rappel, le projet APAC, d’une durée de 18 mois et coordonné par Action For Life, est mis en œuvre au Togo par GEVAPAV et CIDeLS. Il vise à renforcer la résilience des populations affectées en améliorant la compréhension de la mobilité des animaux dans les localités, en favorisant les moyens de subsistance, et en encourageant une gestion concertée des ressources naturelles.

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