Les villages de Boléa, dans le canton de Kaboli, et de Bélagni, dans le canton de Balanka, situés au sein de la commune Tchamba 3, ont reçu le 13 juin dernier la livraison provisoire de leurs nouveaux forages photovoltaïques. Ces infrastructures ont été mises en place dans le cadre du projet de cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO).
La cérémonie de réception a connu la participation des représentants du maire de la commune Tchamba 3, de l’ANADEB, de la Direction régionale de l’hydraulique, ainsi que des acteurs communautaires et des bénéficiaires locaux.
Le coût total de construction pour chaque forage, tant à Boléa qu’à Bélagni, est de 14 147 099 FCFA. Cette somme reflète l’importance accordée au projet pour les communautés locales.
Les nouvelles installations apportent des améliorations significatives à la santé des populations locales, en particulier pour les enfants, car le forage de Boléa alimente désormais en eau potable l’école primaire publique de Boléa. Par ailleurs, le forage de Bélagni est équipé de bornes fontaines et d’un abreuvoir, répondant ainsi aux multiples besoins des résidents.
Lors de la cérémonie, Kéméalo Kezawa, présidente des jeunes de Boléa, a manifesté sa reconnaissance envers le projet COSO, le gouvernement togolais, la Banque mondiale, ainsi que l’ANADEB pour les réalisations dont profite leur communauté. « Plusieurs projets sont passés auparavant et ont fait des promesses qui n’ont jamais trouvé réalisation mais qu’avec le projet COSO, les réalisations sont une réalité. Nos enfants disposeront désormais de l’eau potable aussi à l’école et ne tomberont plus malades du fait de l’eau qu’ils buvaient avant », a-t-elle déclaré.
Pour rappel, le projet COSO cherche à renforcer la cohésion sociale ainsi que la résilience socio-économique et climatique des communautés frontalières dans les régions nord du golfe de Guinée, en particulier celles de Boléa et Bélagni. Ce projet démontre comment les investissements dans les zones frontalières peuvent favoriser le développement régional et améliorer les conditions de vie des populations locales. Géré par l’ANADEB, il bénéficie d’un financement de 60 millions USD et concerne 42 cantons frontaliers, dont 38 sont situés dans la région des Savanes, 2 dans la région de la Kara et 2 dans la région Centrale.