Alors que Lomé, la capitale togolaise, est déjà largement inondée, les prévisions météorologiques annoncent encore de fortes pluies dans les prochains jours. Cette situation inquiète particulièrement les habitants vivant à proximité des bassins de rétention d’eau. Face à ce problème récurrent des inondations, le gouvernement mise principalement sur l’obligation d’obtenir un permis de construire.
Le gouvernement togolais apparaît démuni devant les inondations qui ont paralysé la capitale. La situation risque de se détériorer dans les prochains jours, car des précipitations supplémentaires sont prévues, non seulement pour la capitale, mais aussi pour d’autres régions du pays. Déjà, « dans la région maritime et le Grand Lomé, plusieurs ménages sont victimes de dégâts matériels dus aux inondations« , confesse dans un communiqué le gouvernement.
D’après les autorités, les populations seraient les principales responsables des problèmes d’inondation. En effet, elles affirment que ces populations occupent des zones jugées inondables. Cependant, un communiqué de l’ANPC indique que les inondations affectent presque toutes les communes de Lomé, y compris les zones qui n’étaient pas touchées auparavant. La véritable question est donc de savoir si toute la capitale peut être considérée comme une zone inondable.
En ces temps difficiles pour les populations, au lieu de proposer des solutions urgentes et appropriées pour aider les sinistrés, le gouvernement mise sur l’obtention du permis de construire.
Dans son communiqué, il rappelle “à l’attention de tous que l’obtention du permis de construire est obligatoire pour entreprendre tout projet de construction de quelque nature que ce soit”.
Le permis de construire se veut désormais, la solution magique pour “prévenir ces phénomènes d’inondations qui deviennent de plus en plus récurrents en raison du dérèglement climatique”. Ainsi, “le Gouvernement invite la population à éviter d’occuper les zones inondables et d’y ériger des constructions”.
Le gouvernement attribue ces inondations au changement climatique, affirmant que ce phénomène en est la principale cause. Cette déclaration révèle une incapacité à trouver des solutions immédiates pour remédier à cette situation que les populations subissent depuis plusieurs années.