Dans le nord du Togo, la commune d’Oti-Sud 1 a été le théâtre d’un forum régional portant sur la sécurisation juridique des terres agricoles. L’événement a eu lieu à Gando du 10 au 12 juin.
Portant sur le thème « Accès sûr et équitable pour tous et toutes aux ressources foncières« , la rencontre s’est inscrite dans le cadre du projet Sécurité alimentaire inclusive et Résilience au Togo (SAIRT). Ce projet est initié par l’Institut africain pour le développement économique et social (INADES-Formation) avec le soutien de Christian Blind Mission (CBM) et de la coopération allemande (GIZ).
Cette initiative avait pour objectif de faciliter un espace de dialogue et de partage d’expériences afin de consolider la gouvernance foncière dans les communes concernées. Elle visait également à aborder les défis entourant l’accès aux ressources foncières pour les personnes handicapées. Les participants ont été formés, sous la supervision d’experts du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et de la GIZ, sur divers sujets incluant le code foncier et domanial, les rôles des acteurs locaux, ainsi que le lien entre décentralisation et gestion foncière.
Sur une période de trois jours, ces travaux ont rassemblé des représentants de multiples institutions, notamment des autorités préfectorales et communales, des leaders religieux, des organisations paysannes, des éleveurs, des producteurs agricoles, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
La réunion se tient dans un contexte où les agriculteurs de ces régions font face à de nombreux défis, notamment l’absence de titres fonciers et les pratiques d’appropriation des terres. Pour résoudre ces problèmes, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures, parmi lesquelles le projet de sécurisation foncière LRAP, actuellement déployé sur le territoire.
Il convient également de souligner que le projet SAIRT est mis en œuvre dans les communes de Tandjouaré 1, Oti 2, Kozah 1 et 2, ainsi qu’Assoli 1. Ce projet vise à améliorer les conditions de vie socio-économiques et sanitaires des agriculteurs, y compris des personnes handicapées, dans les communautés rurales des régions de la Kara et des Savanes.